SOMMAIRE


- Carte d'identité de Quesnoy-sur-Deûle
- Église Saint-Michel
- Plaquettes des archivistes du SIVOM
​​​​​​​


Carte d'identité de Quesnoy-sur-Deûle

328-I.jpg

QUESNOY À TRAVERS LES ÂGES
La présence humaine à Quesnoy remonte au moins à l'Antiquité, car on a découvert sur son territoire des tuiles gallo-romaines. La première mention écrite connue de l'existence d'un village date toutefois de 1143, dans une bulle du pape Célestin II. Le nom Quesnoy vient des vieux toponymes quesnoit, kesnois, quercitus désignant un lieu planté de chênes.
La Deûle a joué un rôle majeur dans la vie de Quesnoy, et il est logique qu'elle apparaisse aujourd'hui dans le nom même de la commune. Les documents conservés du Moyen-Âge, une charte de Jeanne de Flandre au XIIIème siècle relative à la navigation et à la gestion de l'écluse déjà existante, une commande d'équipement de moulin hydraulique au XVème siècle, concernent des activités liées à la rivière. Il faut aussi mentionner une source d'activités, le passage de la route Lille-Ypres, villes importantes à l'époque. Quesnoy vit dans un monde féodal et a un seigneur et un château, surveillant l'écluse et le passage sur la Deûle.
Les Quesnoysiens, sujets du comte de Flandre au XIVème siècle, du duc de Bourgogne au XVème, du roi d'Espagne au XVIème, du roi de France à partir de 1668, subissent les conséquences des grands événements du temps : épidémies de peste, guerre de Cent Ans, ou plus exactement guerre de Flandre qui l'accompagnent, avec notamment une bataille en 1347, et surtout guerres de religion. Le château et l'église sont ainsi détruits en 1579, ils seront rebâtis en 1599.
La seigneurie de Quesnoy revient à de grandes familles : Croÿ, de Mailly. À partir de là, le Quesnoy que nous connaissons se met en place : agrandissement de l'église, construction d'une maison commune, ancêtre de la mairie, de quais et d'un pont (à péage) ont laissé des traces dans les archives au long du XVIIIème siècle. Il subit encore des guerres : invasion autrichienne en 1792, occupation saxonne en 1815, après Waterloo et la chute de Napoléon 1er. Depuis la Révolution Française, il est pourvu d'une municipalité élue, avec à sa tête un maire, il devient dans la grande réorganisation administrative qui crée les départements un chef lieu de canton, ce qu'il restera jusqu'en 2014. Ce rôle conforte sa place de bourg rural.
Le XIXème siècle voit le développement de ce bourg, et, surtout après 1850, son industrialisation; les usines s'appuient largement sur les productions de l'agriculture locale : tannerie, huileries, brasseries, teillages et filatures de lin prospèrent. Les transports progressent : ouverture de la ligne ferroviaire Lille-Comines en 1876, d'une ligne de tramway vers Lille quelques années plus tard, élargissement de la Deûle pour permettre le passage de péniches au gabarit Freycinet de 350 tonnes, création d'un nouveau pont (basculant) en 1872. La population augmente, passant de 4000 habitants en 1802 à 5300 en 1891. Ce développement s'accompagne malheureusement d'une pollution importante de la Deûle, devenue un véritable égout à ciel ouvert.
La première Guerre mondiale va briser cet élan; occupée 4 ans par les Allemands, d'octobre 1914 à octobre 1918, bombardée en conséquence par les Anglais - le front est à quelques kilomètres-; Quesnoy qui doit ajouter près de 50 civils à ses 180 morts militaires, est détruit à 95%, ce qui lui vaut l'attribution de la croix de guerre, et transformée en désert : la population restante a été évacuée par les Allemands en juin 1917. Dès 1919, la vie reprend, dans des baraquements le plus souvent, mais tous les habitants, et surtout les usines qui les employaient, ne reviendront pas.
Malgré un plan de reconstruction ambitieux de l'architecte quesnoysien Edouard Lepercq, autour d'une vaste place, entre l'église reconstruite et la mairie qui a quitté le bord de la Deûle, plan éxécuté sur quelque dix ans et qui ne sera pas d'ailleurs totalement réalisé, la population reste médiocre : 3500 personnes en 1936.
La seconde Guerre Mondiale, même si elle voit le pont routier à nouveau détruit et entraîne bien sûr quelques morts, ne marque pas beaucoup Quesnoy. En 1966, l'État inclut la ville dans la Communauté Urbaine de Lille lors de la création de celle-ci, mais il faut attendre les années 80 pour qu'elle reprenne son développement avec la création de plusieurs lotissements témoignant de sa fonction résidentielle. Elle retrouve alors puis depasse sa population d'avant 1914. Depuis 1990 d'importants aménagements ont par ailleurs transformé la Deûle et son environnement.
-------------------------
Texte rédigé par l'association Quesnoy et son histoire.
Sources :
- Martine Leblan, étude d'amélioration du cadre de vie, ville de Quesnoy-sur-Deûle, 1991
- Charles Fretin, notes historiques touchant Quesnoy-sur-Deûle, 1855, rééd. Le livre d'histoire, 2002
- Quesnoy-sur-Deûle, Par nos rues et chemins, ville de Quesnoy-sur-Deûle, 2004
- Patrick Ansar, Mémoire en images, Quesnoy-sur-Deûle, éd. Alan Sutton, 2010
- et de nombreux documents des archives municipales et départementales.


https://quesnoyhistoire.fr/
​​​​​​​


QUESNOY AUJOURD'HUI
Située au Nord-Ouest de l'agglomération lilloise et à 7 km de la frontière belge, Quesnoy-sur-Deûle fait partie de l'arrondissement de Lille, de la 4ème circonscription législative du Nord et de la Métropole Européenne de Lille - MEL. Au 1er janvier 2017, l'Insee estimait à 6938 le nombre d'habitants de la commune.

Un caractère rural préservé
La commune s'étend sur 1447 hectares dont environ 1100 hectares d'espaces agricoles et de campagne, véritable couronne verte qui ceinture la zone agglomérée. Une trentaine d'exploitations agricoles sont actives sur le territoire et proposent une activité qui se diversifie : production, vente directe, ferme pédagogique, campus vert.
La Deûle, rivière canalisée, traverse la ville du Sud-Est vers le Nord-Ouest sur près de 6 km offrant ainsi 12 km de berges aménagées de part et d'autre, accessibles aux promeneurs à pied, à vélo ou à cheval. La Deûle, composante majeure de votre territoire, est avant tout un axe principal pour le transport fluvial qui s'accroît. Des travaux de recalibrage de la Deûle aux 3000 T ainsi que l'allongement de l'écluse de Quesnoy sont programmés et s'engagent en 2020 pour une durée de 3 années.
Depuis Wambrechies, l'écluse, l'étang de la Justice, la lagune de la plaine, le relais nautique, le parc du clos du rivage, l'écoquartier de l'Ange Gardien, le parc du petit Candy et l"étang du tourne-cul constituent l'identité paysagère du territoire.

Une ville active et tournée vers l'avenir
Petite ville à la campagne, au coeur d'une grande Métropole, Quesnoy a su tirer parti et valoriser ses atouts naturels. Attractive pour son cadre de vie paisible, sa proximité de grands centres urbains, sa dynamique économique et un bon réseau de services à la population, notre commune s'est engagée de façon volontariste dans la voie d'un développement durable profitable à tous, habitants d'aujourd'hui et de demain.
L'aménagement de l'écoquartier de l'Ange Gardien répond aux objectifs d'un urbanisme durable visant à limiter l'étalement urbain et réduire les impacts sur l'environnement, mais aussi à favoriser l'accès à un logement adapté aux besoins évolutifs des foyers (âge, composition familiale, revenus...)
L'activité économique de la commune est caractérisée par une mosaïque de TPE et de PME (Très petites, petites et moyennes entreprises) artisanales, commerciales et agricoles. Leur nombre est en progression régulière. 457 établissements économiques actifs était répertoriés au 01/01/2015.
Les professions médicales et paramédicales y sont bien implantées. Les équipements publics et les services à la population sont nombreux et variés.
La vie associative quesnoysienne offre un panel d'activités régulières et ponctuelles qui ne cesse de s'accroître grâce à d'interessantes synergies inter-associations et avec le soutien de la commune. L'animation de la vie locale s'enrichit du partenariat avec les autres collectivités : la Métropole Européenne de Lille avec Lille 3000 et les belles sorties par exemple et le Sivom Alliance Nord Ouest, avec Deûle en fête et Terroir en fête.


Église Saint-Michel

Aidez à rendre ses couleurs lumineuses à la "Cathédrale de la vallée de la Lys"
 
L'HISTOIRE
L’église de Quesnoy-sur-Deûle a été construite en 1932 par l’architecte Gaston Trannoy. Sa taille et sa haute flèche, visible à des kilomètres à la ronde, lui ont valu le surnom de «cathédrale de la vallée de la Lys».
La commune en a entrepris la rénovation depuis 1997 et se lance aujourd’hui dans la restauration des parties basses, avant-dernière phase des travaux extérieurs : ce sera l’occasion de reposer les magnifiques vitraux de ses 12 grandes baies et des chapelles occidentales.
Les panneaux à motifs losangés, symboles de la treille, alternent avec des panneaux figurés - Ostie consacré et Sacré-Coeur. Les teintes de verres oscillent du jaune au brun, en passant par le pourpre et le violet et le graphisme est d’une originalité notoire pour les années trente, période de leur élaboration. Des scènes composées de deux personnages cadrant deux lancettes figurant l’arbre Jésé ornent aussi les chapelles.
 
LE PROJET
La ville de Quesnoy-sur-Deûle s’associe à la Fondation du patrimoine pour lancer une souscription publique afin de financer la restauration des vitraux.
Le montant du projet s’élève à environ 150 000 euros et les travaux seront réalisés fin 2018 et début 2019 après les travaux de couverture et maçonnerie. Un maître verrier travaillera ainsi de longs mois dans l’église et tous pourront observer l’avancée des travaux.
Cette rénovation fera de l’église un superbe écrin pour toutes les cérémonies et les diverses animations proposées avec l’association Patrimoine Saint-Michel.
Vous aussi, grâce à la Fondation du Patrimoine, devenez acteur du projet en soutenant par votre don le renouveau de cet édifice emblématique du patrimoine de la commune.
 
LA FONDATION DU PATRIMOINE
Créée par la loi du 2 juillet 1996 et reconnue d’utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé indépendant qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine protégé par l’État en s’appuyant sur un réseau de délégués départementaux et régionaux, tous bénévoles.
La Fondation du Patrimoine dispose d’instruments très incitatifs pour son action :
> Le label facilite la restauration de bâtiments appartenant à des propriétaires privés et permet à ses bénéficiaires d’obtenir des avantages fiscaux.
> La souscription permet de mobiliser le mécénat populaire en faveur de projets de sauvegarde du patrimoine public ou associatif.
> Les subventions
 
COMMENT FAIRE UN DON ?
Le don en ligne : en vous rendant sur l'adresse sécurisée suivante : 
↘ https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-st-michel-de-quesnoy-sur-deule
Le don par voie postale : en envoyant un chèque à Délégation Nord-Pas-De-Calais - Fondation du Patrimoine - 268 Boulevard Clémenceau, 59700 Marcq-en-Baroeul. N'oubliez pas de joindre le bulletin de souscription téléchargeable ci-dessous.
Vous pouvez également venir déposer votre enveloppe directement en mairie, dans l'urne dédiée, à l'accueil.
 
Cette souscription est mise en place avec le concours de l'association "Patrimoine Saint-Michel"
 
ACTU
La phase 2 des travaux est désormais terminée. Les vitraux, la toiture, les boiseries ont été refaits à neuf. La Saint-Michel sera l'occasion de venir visiter l'église et admirer la qualité des travaux réalisés.


Paroisse de la Trinité
Site internet de la paroisse de la Trinité : http://doyennelysetdeule.fr/


Plaquettes des archivistes du SIVOM